Des conditions météorologiques préoccupantes
Un important vent Sud-Est souffle depuis mardi soir et devrait se prolonger dans les prochaines heures. Celui-ci présente le risque de ramener à la côte les résidus d’hydrocarbures qui pourraient encore se trouver au large. La houle importante et les fortes pluies associées à ce vent de Sud-Est pourraient également avoir un impact sur la circulation des résidus en mer. Alors que les pluies pourraient encourager la dilution des résidus, la houle pourrait quant à elle favoriser le retour à la surface de résidus qui avaient coulé.
Si un retour des résidus à la côte était observé, le vent, la pluie et la houle rendraient les opérations en mer à la fois plus compliquées en termes de mise en œuvre et moins efficaces en termes de résultats.
Une surveillance de chaque instant
En dépit de conditions météorologiques difficiles en ce début de semaine, les agents du Parc national sont restés en veille active. A la faveur d’une accalmie mardi matin, une mission de reconnaissance en mer a été assurée entre l’Ile Verte et de l’archipel de Riou. Ce mercredi, les conditions météorologiques rendant une sortie en mer trop dangereuse, les opérations de surveillance ont été effectuées depuis la terre.
Signe encourageant : toujours aucune trace significative d’hydrocarbure n’a été décelée sur le littoral du Parc national... cependant la houle ne permettait pas une observation dans les meilleures conditions.
A toute personne venant à constater en mer ou sur terre la présence d’une pollution sous la forme de boulettes d’hydrocarbure ou d’irisation, il est demandé de ne pas la toucher et d’en informer immédiatement les services de secours au 112.