Le Parc national des Calanques (gestionnaire), la Ville de Cassis (cogestionnaire), le Conservatoire du littoral (propriétaire foncier), Alpes de lumière (entreprise spécialisée dans la restauration du patrimoine historique) et Rudy Ricciotti (mécène) ont décidé, en 2016, de restaurer les trémies très abimées de la pointe Cacau, pour préserver le patrimoine humain et historique.
Les cordistes d’Alpes de lumière ont dans ce cadre commencé à rejointer les pierres des trémies, avec de la chaux à base d’eau de mer, en décembre, et découvert des hémidactyles (de la famille des geckos) dans les anfractuosités dues à la détérioration des trémies.
Dilemme écologique : comment poursuivre la restauration sans porter préjudice aux hémidactyles, des espèces protégées au niveau national ?
Un rapport réalisé par des biologistes, sur la base de comptages et marquages scientifiques, a mis en avant deux préconisations :
- La première : attendre que ces êtres vivants sortent de leur torpeur (hibernation) pour reprendre les travaux de restauration. Ces derniers ont ainsi repris il y a 10 jours.
- La deuxième : laisser des anfractuosités dans les murs des trémies restaurées et construire un muret en arrière de celles-ci pour donner aux hémidactyles la possibilité de se loger.
Deux dispositions préconisées pour préserver les espèces d’hémidactyles et restaurer les trémies, ces sortes de grands entonnoirs, autrefois utilisés pour verser des modules à tête d’homme et des granulats (pierres de différentes tailles) dans des navires.
La fin des travaux, repris il y a une dizaine de jours, est prévue pour mi-juillet.