Quelques résidus observés aujourd’hui sur le littoral des Calanques
Des résidus d’hydrocarbures ont été retrouvés en ce mercredi 7 novembre dans les calanques de Sugiton, Morgiou et Sormiou. Des signalements ont également été faits par des habitants de la calanque de Marseilleveyre dans l’après-midi. Les résidus se présentent généralement sous la forme de galettes de petite taille (de 1 à 5 centimètres) et de traces sur les macro-déchets et bois flottés que l’on retrouve nombreux sur les plages en ces périodes de gros temps.
C’est la première fois que des traces d’hydrocarbures sont observées à Sugiton depuis l’arrivée des premiers résidus dans territoire du Parc national. Le secteur a été sécurisé et des prélèvements ont été effectués dans le but de porter l’affaire en justice, comme cela a été le cas sur l’ensemble des sites impactés. Des opérations de nettoyage seront menées dès demain par la Ville de Marseille et le Bataillon des Marins-Pompiers de Marseille.
Le littoral qui s’étend à l’Est de la calanque de Sugiton et jusqu’à la Ciotat ne semble pas touché, à l’heure actuelle, par l’arrivée de nouveaux résidus significatifs. Seules quelques galettes ont été observées aujourd’hui dans les calanques de Figuerolles et du Mugel.
Pour l’heure, la partie Ouest de l’archipel du Frioul semble elle aussi intacte de toute trace d’hydrocarbures. La surveillance de la partie Est de l’archipel, plus susceptible d’être touchée, est quant à elle rendue très difficile par la forte houle. Des prospections y seront menées dès que les conditions météorologiques seront plus favorables.
Nouvelles patrouilles en mer prévues dès demain
Une fenêtre météo devrait permettre aux agents du Parc national de reprendre les patrouilles en mer dès demain matin. L’objectif sera de surveiller l’espace marin des Calanques afin d’y repérer d’éventuelles nappes ou boulettes à la dérive et d’inspecter à nouveau les sites sensibles tels l’Ile Verte ou l’archipel de Riou.
Des opérations de nettoyage prévues prochainement
Certains résidus repérés la semaine dernière en dehors des plages et des secteurs les plus fréquentés demeurent. Leur nettoyage par les équipes du Parc national et leurs partenaires commencera dès que les conditions météorologiques le permettront et dès que le niveau de veille sera rabaissé. La surveillance reste à ce jour la priorité, et ce afin de protéger le territoire d’éventuelles arrivées massives de résidus.
Vers un diagnostic plus poussé de l’impact de cet épisode de pollution
Le retour de conditions météorologiques plus calmes permettra également aux équipes du Parc national de dresser un bilan plus complet de l’impact de cette pollution accidentelle sur les habitats naturels sensibles de la côte rocheuse et des petits fonds marins : herbiers de posidonie, coralligène, trottoirs à lithophyllum…
A toute personne venant à constater en mer ou sur terre la présence d’une pollution sous la forme de boulettes d’hydrocarbure ou d’irisation, il est demandé de ne pas la toucher et d’en informer immédiatement les services de secours au 112.
