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Sur les pas des militaires de Pomègues

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Fortin de Poméguet © PNCal
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Ancien port de quarantaine © PNCal
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Bitte d'amarrage © PNCal
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Devant du fortin de Poméguet © PNCal
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Crochets permettant de tenir une ligne téléphonique © PNCal
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Vestige de rail à wagonnets © PNCal
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Sémaphore de Pomègues © PNCal
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Vestige du poste de commandement situé en aval du sémaphore de Pomègues © PNCal
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Vestige du projecteur situé en aval du sémaphore de Pomègues © PNCal
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Sémaphore de Pomègues à gauche et le groupe électrogène de son radar à droite © PNCal
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Tuyauterie permettant autrefois d'évacuer les eaux usées des blockhaus vers la mer © PNCal

 

Fort Pomègues, batterie de Cavaux, sémaphore de Pomègues… chaque construction présente sur l’île de Pomègues témoigne d’un passé militaire mouvementé.

Le fortin de Poméguet, par exemple, est construit sur l’île en 1846. Bien que moderne et protégé par des fusils et des canons, il présente des codes architecturaux médiévaux, comme les mâchicoulis, les créneaux, les douves et les meurtrières, qui n’ont d’utilité que l’apparat. Vulnérable aux tirs d’artillerie de par sa hauteur, il devient vite obsolète.

Le sémaphore, bâti à la fin du XIXe siècle, permet de détecter les navires en approche. Les Allemands lui ajoutent un radar et un groupe électrogène, durant la Seconde Guerre mondiale, pour augmenter la précision de détection.

Construits au début du XXe siècle, les poste de commandement et projecteur situés en aval du sémaphore permettent aux Français, pour leur part, d’éclairer les navires ennemis  sur une portée de 10 km…

A la découverte du passé militaire sur Pomègues

Pour découvrir le passé militaire de l’île de Pomègues, longez les restaurants depuis le port du Frioul, suivez la digue de Berry datant de 1822 et empruntez le chemin droit devant vous. Aménagé par des militaires, ce dernier dessert les bâtiments militaires et présente ici et là des traces de ce passé : supports de ligne téléphonique, vestige de rail, tuyauterie mise en place pour écouler les eaux usées d’un blockhaus vers la mer, cratère d’obus…