Marseille jusqu’ici jouissait, il faut bien l’avouer, d’une réputation douteuse, à un double point de vue. On disait volontiers d’elle, tout en rendant justice à son exceptionnelle situation au bord de son golfe merveilleux, entre le double azur du ciel et des flots : « Marseille est une ville sale » et si fâcheuse qu’elle fût, cette réputation avait malheureusement de quoi se justifier. Voici venir la toilette. Il est désormais permis d’espérer qu’elle sera complète.
Extrait du Petit Provençal du 7 octobre 1881, article relatant l'inauguration des travaux de l'émissaire de Cortiou, en présence du président du Conseil et quatre ministres d’État.